Du Cinéma national chinois au Cinéma du Village
Au début des années 1980, une famille d’origine chinoise rachète le National et le transforme en cinéma dédié aux films chinois. Les médias québécois cessent alors de couvrir ses activités, et la publicité de sa programmation disparaît des colonnes. La seule trace recensée du Cinéma national chinois concerne la projection de The Coldest Winter in Peking, un film taïwanais anticommuniste, banni en Chine et à Hong Kong, alors encore sous domination britannique.
En 1984, le Théâtre National change une nouvelle fois de vocation pour devenir un cinéma de films gais. Ses administrateurs, qui louent le théâtre, le renomment alors le Cinéma du Village. Ils espèrent initialement présenter du cinéma de répertoire et des films aux distributions limitées aux festivals spécialisés. Leur programmation bascule toutefois rapidement vers la projection de films érotiques gais, alors beaucoup plus rentable. Leur entreprise perdure pendant dix années consécutives.



