Portés disparus, l’ouverture du Conservatoire sur la dramaturgie québécoise

À la fin de l’année 1971, François Cartier, directeur du Conservatoire, demande au dramaturge Marcel Dubé d’écrire une pièce sur mesure pour la cohorte finissante. Il s’agit, pour l’institution d’une première ouverture sur le théâtre québécois, d’un changement de cap important opéré suite aux revendications de ses propres élèves.

Le théâtre québécois est, de fait, en pleine révolution depuis 1968, année de la création du Cid maghané, de L’Osstidcho et des Belles-soeurs. Les élèves du Conservatoire demandent, eux aussi, à pouvoir employer leurs mots sur scène.

Ce texte de Dubé n’a jamais été édité. Peu de traces demeurent de cette production, excepté quelques coupures de presse et photographies, un programme, miraculeusement conservé par Christine Raymond et les souvenirs de celles et ceux qui ont œuvré à sa création en juin 1972.